UN PEU D'HISTOIRE



entrainement

De par la volonté du Prince Évêque Otbert, les "Bonnes Villes" de la principauté de Liège, dès avant 1119, créèrent leurs compagnies armées, véritables remparts contre la féodalité encore vécue en Occident.


Les dates précises de création officielle de la Compagnie des Arbalétriers manquent. Il sera considéré que 1119 sera la date de reconnaissance officielle des Arbalétriers de Ciney.


Si le style de vie, en Principauté, n'était guère différent de ce que connaissait toute l'Europe d'alors, le climat social y était nettement plus en avancé. Le servage y avait été aboli dès le Xe S.


tireur moyen âge

Afin de limiter au maximum des incursions de voisins envieux, les autorités supérieures ont armé des bourgades pour leur propre défense et pour celle de l'ensemble de la Principauté.

Des localités comme Thuin, Dinant, Fosses, Châtelet, Marcinelle pour les terres du sud et Huy, Liège, Visé, Saint Trond, Hasselt et tant d'autres s'étaient mises en devoir de lever ces corps armés volontaires qui allaient inscrire quelques pages de gloire dans l'histoire de ce "Bon Pays de Liège".


Lors de participations à des actions de défenses ou punitives contre des voisins belliqueux, Ciney est tenue de fournir, outre un contingent armé, une intendance sérieuse en vue de pourvoir à la nourriture des troupes.


Quand on cite Dinant rejoignant le gros de la troupe liégeoise à la veille de la bataille de Steppes en 1213, il est certain que les Cinaciens se joignirent à la troupe dinantaise lors de son passage par Ciney.

La discrétion des chroniqueurs dans la nomination des villes participantes à des actions guerrières était habituelle. Leur tâche consistait, essentiellement, à louer la puissance du Prince et a magnifier la main de Dieu tout puissant au travers de ses victoires.

Ce silence sur les actions des Cinaciens comme sur ceux de Fosses, Châtelet, Thuin et Marcinelle ("ceux de la Sambre") peut s'expliquer par le souhait d'un rapport rapide dont étaient absents les détails trop techniques.


Ce même silence nous le retrouvons partiellement lors d'un événement qui n'est rien d'autre qu'une réunion "sportive" et qui se situe à Malines en 1458 sous la haute protection de Philippe Le Bon.